Quelque 1.200 personnes, selon les
chiffres de la préfecture de police de Paris, ont manifesté cet
après-midi en soutien à l'appel des comités de soutien à Julien Coupat,
présenté comme le chef de la cellule soupçonnée de sabotages de
caténaires SNCF.Il reste le seul détenu dans ce dossier après la libération de sa compagne Yldune Lévy le 16 janvier dernier.Partis du Quartier Latin, les manifestants ont rejoint la place
Denfert-Rochereau en passant devant la maison d'arrêt de la Santé où
Julien Coupat est incarcéré depuis le 15 novembre. La préfecture n'a
pas signalé d'incidents.
Pour information, malgré les informations données par la préfecture, et malgré Claire Chazal qui actuellement vante les réussites de la police, la manifestation a mal tourné à Denfert-Rochereau, où les manifestants se sont violemment heurtés à la police. Des grenades lacrymogènes ont été lancées, créant un vent de panique dans un couloir, et où la fuite été handicapée par les passages automatiques, fermés, bien évidemment.
Contrairement aux images montrées, montrant une paisible foule et quelques policiers, la journée, les policiers sont massivement intervenus, des dizaines de voitures de chaque côté des avenues, et des avancées dans la rue de policiers, au pas militaire. Autant dire que c'était très impressionnnant, pas rassurant, mais surtout que ce n'était pas du tout ce que les informations ont montrées. Il est aussi nécessaire de rappeler que des grenades lacrymogènes, dans un couloir, un espace aussi confiné, " ça piquote un peu "..
Mais pire que tout, dans la bousculade, j'ai laché ma carte imagin'R. Voilà.