Les nouvelles technologies sont une révolution, un truc de ouf. A 12 ans j'ai crée mon premier site web, mon pc était un 166 mhz. Je suis de
la premiére génération internet, modem56ko, Nescape et tout, j'ai grandi avec ça dans le biberon. Et le net, c'est je peux le dire une
grande partie de ma vie, mes habitudes, mon savoir.
Finkielkraut nous la scandé sur tout les toits: "Internet ça sert à rien." Défaite de la pensée on pourrait lui rétorquer. Depuis 1977, et la course effrenée entre Jobs/Wozniak( apple) et Bill Gates (microsoft) pour mettre au point les premiers micro-ordinateurs, le rythme de révolution de l'informatique n'a pas faibli, et il devient en effet difficile de bien comprendre les changements actuels. Les choses s'enchainent bien vite, je comprends que Filkielkraut lache. Trés vite, trop vite. Encore plus vite pour qui observe ces changements de prés: la loi de Moore est recalculée tout les deux mois ("Un microprocesseur voit le nombre de ses trasnistors doubler tout les deux ans"), et Facebook est coté à 35milliards. Pour dire, les meilleurs codeurs informatiques font presque rougir les linguistes, et pressent ces derniers de formaliser plus vite et plus efficacement les théories sur la sémantique et la pragmatique.
Pour arriver à suivre et comprendre, il ne faut faire que ça de sa vie: heureusement nous avons nos geeks. Et quelques sages aussi.
Seulement voilà. Internet commence à être pris au sérieux depuis quelques années, depuis l'éclatement de la bulle technologique à vrai dire, et est perçu depuis autrement que comme un gadget n'ayant pas plus de place dans nos vies qu'un Cd de Françoise Hardy. En france, les sociologues dorment encore, mais aux US c'est tout azimut que l'on disserte sur l'Internet.
Parceque l'Internet, c'est des bouleversement monstrueux. L'informatique n'est pas nouveau, mais les enjeux de l'informatique sont faibles et déja éprouvées. L'internet lui relie les hommes. Connecting People. Vous exposer des théories complexes (oupas) sur les effets d'internet sur la cognition, le langage et l'Ecole serait trés long, alors je vous explique juste les bouleversements que provoque l'internet, en vrac:
- Révolution du support du langage. Aprés la conservation de la parole par la tradition orale, puis écrite, le disque dur devient la norme. Des capacités de stockage énorme, des contenus accessibles sur internet hyper rapidement, des moteurs de recherche ultra pointus. Résultat: plus besoin de mémoire humaine pour retenir les données, mais il faut savoir chercher et savoir évaluer un contenu, une information bien plus efficacement. On a vu les changements qu'a apporté l'imprimerie: l'internet ne saurait faire moins bien.
- Révolution du rapport au savoir: L'encyclopédie devient ouverte avec Wikipédia (cyclo= fermé). Les noms d'auteurs disparaissent, les droits disparaissent. Le web est essentiellement collaboratif. L'Histoire, la vérité, sont vu sous des rapports décompléxés et nouveaux.
- Le web2.0 met au centre l'utilisateur, bien plus que le contenu(web1.0 = web du contenu). L'utilisateur valorise de l'information, crée en permanence de l'information (via le ranking). L'utilisateur est valeur supreme. Le web2.0 chamboule actuellement le domaine de la pédagogie, et son modéle de relation utlisateur/savoir est repris dans des nouvelles théories de l'éducation. Gros gros débat, celui des nouvelles technologies à l'école.
- Le Web est un nouvel espace juridique, espace de non-droit. Le droit sur le web est super-intéressant, mais je n'en sais pas plus sur le sujet. Enfin c'est simple à comprendre, avec tout les débats sur les téléchargements, etc..
- Le web est gratuit. Aujourd'hui, Ubuntu m'a envoyé par la poste et gratuitement son dernier os Linux. Les codes sources sont gratuits.
- Le travail sur le Web est gratuit. La masse de travail accomplie (actualisation des savoirs) l'est en majeure partie par les utilisateurs. Il y a création de richesse désintéressée, vers un nouveau modéle économique ?
- Ouverture de la vie privée, avec les facebook, twitter, &co.
- Nouvelle pratique de l'écriture: les stichomityes deviennent la norme (phrases de 140 caractéres comme les textos, dialogues msn, etc..) et le langage parlé est en recul. Le vocabulaire s'enrichit a une vitesse folle, la plus grande de toute l'histoire de l'humanité. L'anglais se propage, sans concurrencer les langues régionales. (étrange phénome d'ailleurs)
Bref, c'est énorme et lacunaire. Un nouveau monde se profile, fonciérement optimiste.
Je suis particuliérement interpelé par le sujet, notamment par les question de Web2.0 et d'éducation.
Deux liens à aller voir pour lancer le débat:
Des gens qui detestent wikipedia http://wikipedia.un.mythe.over-blog.com/ et les critiques
L'école de demain http://www.internetactu.net/2008/01/29/sur-le-chemin-de-lecole-20/
la premiére génération internet, modem56ko, Nescape et tout, j'ai grandi avec ça dans le biberon. Et le net, c'est je peux le dire une
grande partie de ma vie, mes habitudes, mon savoir.
Finkielkraut nous la scandé sur tout les toits: "Internet ça sert à rien." Défaite de la pensée on pourrait lui rétorquer. Depuis 1977, et la course effrenée entre Jobs/Wozniak( apple) et Bill Gates (microsoft) pour mettre au point les premiers micro-ordinateurs, le rythme de révolution de l'informatique n'a pas faibli, et il devient en effet difficile de bien comprendre les changements actuels. Les choses s'enchainent bien vite, je comprends que Filkielkraut lache. Trés vite, trop vite. Encore plus vite pour qui observe ces changements de prés: la loi de Moore est recalculée tout les deux mois ("Un microprocesseur voit le nombre de ses trasnistors doubler tout les deux ans"), et Facebook est coté à 35milliards. Pour dire, les meilleurs codeurs informatiques font presque rougir les linguistes, et pressent ces derniers de formaliser plus vite et plus efficacement les théories sur la sémantique et la pragmatique.
Pour arriver à suivre et comprendre, il ne faut faire que ça de sa vie: heureusement nous avons nos geeks. Et quelques sages aussi.
Seulement voilà. Internet commence à être pris au sérieux depuis quelques années, depuis l'éclatement de la bulle technologique à vrai dire, et est perçu depuis autrement que comme un gadget n'ayant pas plus de place dans nos vies qu'un Cd de Françoise Hardy. En france, les sociologues dorment encore, mais aux US c'est tout azimut que l'on disserte sur l'Internet.
Parceque l'Internet, c'est des bouleversement monstrueux. L'informatique n'est pas nouveau, mais les enjeux de l'informatique sont faibles et déja éprouvées. L'internet lui relie les hommes. Connecting People. Vous exposer des théories complexes (oupas) sur les effets d'internet sur la cognition, le langage et l'Ecole serait trés long, alors je vous explique juste les bouleversements que provoque l'internet, en vrac:
- Révolution du support du langage. Aprés la conservation de la parole par la tradition orale, puis écrite, le disque dur devient la norme. Des capacités de stockage énorme, des contenus accessibles sur internet hyper rapidement, des moteurs de recherche ultra pointus. Résultat: plus besoin de mémoire humaine pour retenir les données, mais il faut savoir chercher et savoir évaluer un contenu, une information bien plus efficacement. On a vu les changements qu'a apporté l'imprimerie: l'internet ne saurait faire moins bien.
- Révolution du rapport au savoir: L'encyclopédie devient ouverte avec Wikipédia (cyclo= fermé). Les noms d'auteurs disparaissent, les droits disparaissent. Le web est essentiellement collaboratif. L'Histoire, la vérité, sont vu sous des rapports décompléxés et nouveaux.
- Le web2.0 met au centre l'utilisateur, bien plus que le contenu(web1.0 = web du contenu). L'utilisateur valorise de l'information, crée en permanence de l'information (via le ranking). L'utilisateur est valeur supreme. Le web2.0 chamboule actuellement le domaine de la pédagogie, et son modéle de relation utlisateur/savoir est repris dans des nouvelles théories de l'éducation. Gros gros débat, celui des nouvelles technologies à l'école.
- Le Web est un nouvel espace juridique, espace de non-droit. Le droit sur le web est super-intéressant, mais je n'en sais pas plus sur le sujet. Enfin c'est simple à comprendre, avec tout les débats sur les téléchargements, etc..
- Le web est gratuit. Aujourd'hui, Ubuntu m'a envoyé par la poste et gratuitement son dernier os Linux. Les codes sources sont gratuits.
- Le travail sur le Web est gratuit. La masse de travail accomplie (actualisation des savoirs) l'est en majeure partie par les utilisateurs. Il y a création de richesse désintéressée, vers un nouveau modéle économique ?
- Ouverture de la vie privée, avec les facebook, twitter, &co.
- Nouvelle pratique de l'écriture: les stichomityes deviennent la norme (phrases de 140 caractéres comme les textos, dialogues msn, etc..) et le langage parlé est en recul. Le vocabulaire s'enrichit a une vitesse folle, la plus grande de toute l'histoire de l'humanité. L'anglais se propage, sans concurrencer les langues régionales. (étrange phénome d'ailleurs)
Bref, c'est énorme et lacunaire. Un nouveau monde se profile, fonciérement optimiste.
Je suis particuliérement interpelé par le sujet, notamment par les question de Web2.0 et d'éducation.
Deux liens à aller voir pour lancer le débat:
Des gens qui detestent wikipedia http://wikipedia.un.mythe.over-blog.com/ et les critiques
L'école de demain http://www.internetactu.net/2008/01/29/sur-le-chemin-de-lecole-20/