Valse avec Bachir - Ari Folman

Film français, allemand, israélien.
Genre : Animation, Documentaire
Durée : 1h 27min.
Année de production : 2008
Titre original : Waltz with Bashir
Distribué par Le Pacte



Synopsis

Valse avec Bachir est un film autobiographique. Ari Folman, metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 !
Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades.
Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes.
Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.


Bande Annonce

t'as pas mis ton avis?
Je dirai juste que ce film me fait penser que dans ce sondage il manque quand même la nuance "sans grand interêt".
Sur une échelle de 1 à 10, je lui donne...2 d'interêt, car il n'a vraiment pas été traité de façon à m'interesser moi Khärynn. Je me suis tellement ennuyée que s'en était indécent pour un tel sujet. Comme si ce film voulait passer pour quelque chose qu'il n'est pas arrivé à être.
Je l'ai trouvé indigeste. C'est le mot.

Pendant la séance, j'oscillais entre l'ennui et l'intérêt poli. Ce film d'animation est riche, par ses multiples problèmatiques et sujets à réflexion, tel que le rapport entre la photographie et le cinéma, le rêve, la réalité, et le cinéma, mais que viennent faire ces questions dans une telle oeuvre ?
C'est sur la fin que la perturbation est la plus grande, et la question qui me revient depuis est : " était-ce une facilité ou une habileté de passer en images d'archives si brusquement ? ". Je n'ai toujours pas la réponse. Mais je vous conseille de lire l'article des Cahiers du Cinéma sur ce film, bien qu'un brin mélioratif, il apporte des pistes de réflexions très intéressantes et des réponses. Dès que j'ai une minute (faites-y moi rappeler), je ferai un bref et synthétique compte rendu de cet article.

C'est curieux que vous dites vous êtes ennuyé, ça n'a pas du tout été mon cas. J'ai été fascinée de A à Z et sérieusement remuée.
J'aurais bien aimé détailler plus, mais je l'ai vu il y a un moment et il n'est plus tout frais dans ma mémoire.
En tout cas, ce que j'en garde est très positif.

Le seul truc que j'ai vraiment trouvé bof, ce sont les graphismes et l'animation. Sinon l'histoire ne m'a pas ennuyée, c'était une nouvelle façon de voir ce qui c'est passé là-bas, à prendre comme un documentaire.
J'ai beaucoup aimé les musiques et la scène de la valse (qui aurait pu se passer de la voix off, mais hein).

Après je ne peux pas dire que j'ai adoré, ni même que ça m'ait vraiment remuée, mais je serais loin de lui mettre 2/10 comme Karine... !

En plus tu me fais remarquer que j'ai oublié des points positifs oui !
Exactement (Cottonflower va devenir mon modèle intellectuel c'est décidé), en documentaire c'est très bien. Mais en film au ciné non franchement non!
J'ai beaucoup aimer la musique aussi, et quelques scènes mais que j'avais oublié tellement l'impression globale était mauvaise.

Reste que c'est à éviter, non pas de voir, mais d'aller payer pour voir au ciné. Je pense.

Moi j'ai bien aimé, très prenant et "frappant". Le fait d'avoir ajouter des images réelles à la fin du dessin animé donne vraiment l'impression au spectateur que tout cela n'est pas un mauvais rêve mais que cela c'est réellement produit...très astucieux je trouve.

Ah oui, la dernière scène. J'ai pas trouvé ça nécessaire, j'ai failli partir. J'aime pas la vérité trop crue, ça fait mal au bide.

Je suis pas quelqu'un de sensible ^^

C'est pourquoi tu ne ' prendras jamais l'avion ' .

Je reste très sceptique quant à cette fin. Jusqu'à présent encore, je ne me suis décidé : était-ce une facilité ou une habilité ? En tranchant la poire en deux et en donnant ou deux hypothèses, je ne suis que moyennement convaincu. La fin a certes son effet, mais l'effet était t-il une nécessité ? Vis-à-vis du développement de l'histoir et de sa forme narrative, j'ai eu la désagréable impression que ce retour à la vraie violence trahissait une bonne partie du film. La fin est peut-être donc habile, mais elle reste selon moi incorrecte par rapport au reste. C'est un peu faible comme analyse, je m'en excuse, mais un second visionnage, au minimum, me serait nécessaire pour affiner :S.

De mon côté, j'ai trouvé ce film très intéressant du point de vue psy. Tout ce qui touche la mémoire, la culpabilité, la fragilité des ados qui font la guerre, la folie, l'intersidéralité de la connerie et de la cruauté humaine, etc. Pour ma part, un film qui vaut le détour ^^'. Il y a aussi le côté de l'enfance qui ressurgit avec les ados, même si c'est un vécu personnel (la scène où le môme est serré contre le corps de la grande femme qui nage). Bref. Valivalou ^^