Ecriture automatique, co-écrit avec Pilla. Un peu remanié sur la forme.
L'Ambre ! L'ambre parfois se révèle à nos songes, soeur de l'enfance et des amours innocentes.
« Cambre-toi, belle colombe, ton visage m'enchante ! Oui, chante ! Viens sur ma main comme sur une branche offerte, sans aller à ta perte. Reviens de l'immense fête, là où le Rire et la Larme dansent ensemble, là où la transe se fait errance, où le rance transcende l'absence. Arrogance, tais-toi! et laisse le silence se faire présence. Délaisse la prudence, vis de jouissance. Cadence et mouvance unies dans l'indolence, celle de la page qui se tourne lentement, née du désir de te voir, celle de la page vierge sur laquelle tu poses ta tendre empreinte blanche - la beauté s'enclenche.
Non rien ne dérange quand les courbes s'échangent, s'assemblent et se ressemblent ; non, rien ne dérange les nuages, ni le vent, ni le ciel, ni même le soleil partiel et sa lumière d'orage, du seuil éternel à l'horizon-naufrage : une plume tombe et la tornade défonce les barrages ; la foudre qui s'abat sur l'image dessine en un sillage une place : ton espace. »
« Belle colombe, le vois-tu ? C'est une étendue merveilleuse et mystique, faite d'Espoir et de Passion, de roses et de lilas, d'or et de rubis... mais déjà un autre éclair a scindé la page en deux et que disparaît jusqu'à la trace de ce mirage... virage cinglant, unique moment.
Dépassé et embrasé : un phénix renouvelé ; tu peux maintenant t'envoler.
Vole, vole donc, nouveau trésor de l'essence, Phénix incandescent, Orgueil divin, Aube étincelante, au ciel angélique où tu brilleras sur nos âmes endormies à l'ombre de ton chant!
Affole les passants, détruits les habitants : embrase-les, révèle-les !
Qu'ils s'envolent avec toi dans l'enflammé du damné échappé !
Retrouve le souffle du réchappé, la glace d'un condamné -libéré- ces torrents d'un monde assoiffé ! »
« Là, prends garde au mal de tous temps ou visite la madone d'argent qui te dispensera les illusions néfastes et les désirs insatiables;
Là, prends garde à la madone d'argent ou rend grâce à l'Etre aux efflorescences vulgaires, ce parricide infâme et sans colère qui te donnera un coeur pour reconnaître le Grand Mystère : Il est ta terre. »
« Au-delà de la colère finissent les éclairs.
Au-delà de l'immortel commence le réel : ton ciel, ton infini qui a raison de la mélancolie.
Folie.
Non, pas folie.
Illumination de l'Ailleurs sublime. »
« Résurrection des abîmes, élévation dans l'aura divine.
Splendide.
Le candide lâche la bride, la pluie s'abat et te déride.
Et déjà, vieillissant au bord de l'abysse des Ages, les rides creusées par les ans gaspillées deviennent les fosses et les cruelles ornières de demains qui te rapprochent un peu plus de la mort.
Dehors : vision funeste !
Dehors : foutue ombre de la peste, les joyaux de ma jeunesse.
Je reste ! (Les jours s'en vont et demeurent pourtant quelque part, dans la réserve de la mémoire, dans le silence du soir, dans la clémence d'un espoir).»
« Je te vois, toi, l'autre moi dont l'âme est le miroir de la mienne. Je m'approche ; je ne suis que le reflet de tes soupirs, l'espoir de tes désirs et l'immanence des souvenirs que nous aurons ensemble. Et je m'accroche, me rapproche. La lune se décroche ? Je la rattrape et te l'offre, comme un bouquet de fleurs opalines et brillantes ; je coupe les épines, te tends son coeur et ses racines ; ses peurs et ses énigmes :
Que puis-je en retirer, sans en briser la fine membrane qui la protège?
Que puis-je appréhender sans tomber dans un piège ?
Que puis-je espérer en entrant dans le manège ?
Un tourbillon, une effusion,
Une révélation,
La Passion?
Peut-être seulement la promesse d'un amant, d'un père, ou d'un enfant.
Une promesse ?
Une ivresse !
Oui, l'ivresse, tous les jours! encore! sans cesse!
Oui, l'ivresse, et ses baisers comme liqueur pour oublier l'angoisse et la douleur, pour aspirer la douceur comme un nectar de songes, un océan où je plonge, un feu qui doucement me ronge, m'allonge ! »
« Je suis fait, défait et sans cesse contrefait.
Je me défait du passé, m'accroche à ces pensées.
Je suis et voilà l'apogée ! »
L'Ambre, parfois, se révèle à nos songes, soeur innocente des enfances oubliées.
L'Ambre ! L'ambre parfois se révèle à nos songes, soeur de l'enfance et des amours innocentes.
« Cambre-toi, belle colombe, ton visage m'enchante ! Oui, chante ! Viens sur ma main comme sur une branche offerte, sans aller à ta perte. Reviens de l'immense fête, là où le Rire et la Larme dansent ensemble, là où la transe se fait errance, où le rance transcende l'absence. Arrogance, tais-toi! et laisse le silence se faire présence. Délaisse la prudence, vis de jouissance. Cadence et mouvance unies dans l'indolence, celle de la page qui se tourne lentement, née du désir de te voir, celle de la page vierge sur laquelle tu poses ta tendre empreinte blanche - la beauté s'enclenche.
Non rien ne dérange quand les courbes s'échangent, s'assemblent et se ressemblent ; non, rien ne dérange les nuages, ni le vent, ni le ciel, ni même le soleil partiel et sa lumière d'orage, du seuil éternel à l'horizon-naufrage : une plume tombe et la tornade défonce les barrages ; la foudre qui s'abat sur l'image dessine en un sillage une place : ton espace. »
« Belle colombe, le vois-tu ? C'est une étendue merveilleuse et mystique, faite d'Espoir et de Passion, de roses et de lilas, d'or et de rubis... mais déjà un autre éclair a scindé la page en deux et que disparaît jusqu'à la trace de ce mirage... virage cinglant, unique moment.
Dépassé et embrasé : un phénix renouvelé ; tu peux maintenant t'envoler.
Vole, vole donc, nouveau trésor de l'essence, Phénix incandescent, Orgueil divin, Aube étincelante, au ciel angélique où tu brilleras sur nos âmes endormies à l'ombre de ton chant!
Affole les passants, détruits les habitants : embrase-les, révèle-les !
Qu'ils s'envolent avec toi dans l'enflammé du damné échappé !
Retrouve le souffle du réchappé, la glace d'un condamné -libéré- ces torrents d'un monde assoiffé ! »
« Là, prends garde au mal de tous temps ou visite la madone d'argent qui te dispensera les illusions néfastes et les désirs insatiables;
Là, prends garde à la madone d'argent ou rend grâce à l'Etre aux efflorescences vulgaires, ce parricide infâme et sans colère qui te donnera un coeur pour reconnaître le Grand Mystère : Il est ta terre. »
« Au-delà de la colère finissent les éclairs.
Au-delà de l'immortel commence le réel : ton ciel, ton infini qui a raison de la mélancolie.
Folie.
Non, pas folie.
Illumination de l'Ailleurs sublime. »
« Résurrection des abîmes, élévation dans l'aura divine.
Splendide.
Le candide lâche la bride, la pluie s'abat et te déride.
Et déjà, vieillissant au bord de l'abysse des Ages, les rides creusées par les ans gaspillées deviennent les fosses et les cruelles ornières de demains qui te rapprochent un peu plus de la mort.
Dehors : vision funeste !
Dehors : foutue ombre de la peste, les joyaux de ma jeunesse.
Je reste ! (Les jours s'en vont et demeurent pourtant quelque part, dans la réserve de la mémoire, dans le silence du soir, dans la clémence d'un espoir).»
« Je te vois, toi, l'autre moi dont l'âme est le miroir de la mienne. Je m'approche ; je ne suis que le reflet de tes soupirs, l'espoir de tes désirs et l'immanence des souvenirs que nous aurons ensemble. Et je m'accroche, me rapproche. La lune se décroche ? Je la rattrape et te l'offre, comme un bouquet de fleurs opalines et brillantes ; je coupe les épines, te tends son coeur et ses racines ; ses peurs et ses énigmes :
Que puis-je en retirer, sans en briser la fine membrane qui la protège?
Que puis-je appréhender sans tomber dans un piège ?
Que puis-je espérer en entrant dans le manège ?
Un tourbillon, une effusion,
Une révélation,
La Passion?
Peut-être seulement la promesse d'un amant, d'un père, ou d'un enfant.
Une promesse ?
Une ivresse !
Oui, l'ivresse, tous les jours! encore! sans cesse!
Oui, l'ivresse, et ses baisers comme liqueur pour oublier l'angoisse et la douleur, pour aspirer la douceur comme un nectar de songes, un océan où je plonge, un feu qui doucement me ronge, m'allonge ! »
« Je suis fait, défait et sans cesse contrefait.
Je me défait du passé, m'accroche à ces pensées.
Je suis et voilà l'apogée ! »
L'Ambre, parfois, se révèle à nos songes, soeur innocente des enfances oubliées.