La parole accompagne t-elle l'action ?

Faut prendre des lectures à son niveau, et augmenter progressivement. C'est comme se jeter dans Être et temps de Heidegger sans rien connaître de sa philosophie ; la lecture sera laborieuse, avec peu de compréhension. Et la meilleure philosophie n'est pas forcément la plus inintelligible au premier abord. Tout dépend de son niveau personnel. Quand on lit un texte, on sent en général (sauf pour certains auteurs piège, comme Alain) si l'on a à peu près le niveau pour le lire ou pas. Et cela fluctue beaucoup suivant les ouvrages d'un même auteur.

Baptiste a écrit:Je ne sais pas où je serai l'an prochain..

hmm... voilà qui est ennuyeux...
non parce que les facs de philo tu n'es pas sans savoir que ça court pas la france !

Le probléme c'est qu'il ya aussi plusieurs niveaux de lecture pour chaque livre. Le lecteur trouve en général la difficulté qu'il cherche dans un livre: les romans sont sujets à une double lecture par exemple, de même en philosophie des raisonnements s'acquièrent au fil du temps et ne sont visibles qu'aprés relecture.

J'ai besoin de lire des textes difficiles et dense pour élever mon niveau, c'est tout simple. Pendant deux ans j'ai avalé des textes de quatre pages, que je lisais en quatre heures, sans arriver à les épuiser. Je n'aurais même pas la prétention d'oser dire que j'ai compris ces textes ! Et c'est comme cela que j'ai progressé, gagné en vocabulaire, en efficacité de lecture.
Des modernes comme Ricoeur, Rosanvalon, Vernant..c'est fabuleusement riche, pas extremement compliqué à lire, mais ça me demande une aide certaine pour voir les raisonnements et déceler les visées des textes.


pilla> Je serais dans une grande ville: toulouse, marseille, reims, etc..il y aura surement de quoi faire.

pour comprendre des auteurs un peu plus pointus que d'autres, je pense que lire préalablement des études faîtes sur l'auteur et son oeuvre peut beaucoup aider !

Baptiste a écrit:
pilla> Je serais dans une grande ville: toulouse, marseille, reims, etc..il y aura surement de quoi faire.

et paris ça te branche pas ?

Le probléme c'est qu'il ya aussi plusieurs niveaux de lecture
pour chaque livre. Le lecteur trouve en général la difficulté qu'il
cherche dans un livre: les romans sont sujets à une double lecture par
exemple, de même en philosophie des raisonnements s'acquièrent au fil
du temps et ne sont visibles qu'aprés relecture.

Exact

pilla a écrit:pour comprendre des auteurs un peu plus pointus que d'autres, je pense que lire préalablement des études faîtes sur l'auteur et son oeuvre peut beaucoup aider !

Baptiste a écrit:
pilla> Je serais dans une grande ville: toulouse, marseille, reims, etc..il y aura surement de quoi faire.

et paris ça te branche pas ?

Mué, les écoles de commerces sont mauvaises si l'on exclue Hec, Essec et compagnie..
Et puis Paris, c'est cher pour peu que l'on sorte un peu.

côté financier c'est sûr qu'on a fait mieux.
mais il y a tellement de choses à faire sur paris ! et les enseignements y sont vraiment biens et de qualité et puis pour la philo la sorbonne c'est quand même ce qui se fait de mieux... enfin... après nanterre ! ^^

J'ai eu 18 j'ai eu 18 j'ai eu 18. Putain c'est bon ça.

pfff... frimeur !

Quel était le topic déjà: la parole accompagne-t-elle l'action?

Amusant, parce que rapidement, le sujet s'est perdu en digressions et tout le monde est parti sur l'autre topic: peut-on parler pour ne rien dire?

Ce que je constate c'est qu'à défaut d'agir, beaucoup ont parlé... mais bon, c'est vrai, si les philosophes parlet beaucoup, on n'a pas retenu grand chose de leurs actes ( à part, bien sûr, celui d'écrire). Généralement, ce sont les autres qui agissaient pour eux.