Ce texte date de mes vingt ans, quand j'étais encore croyant......
La trompette a sonné dans le dernier matin.
Un murmure a couru sur la terre endormie :
Dans leurs trous les squelettes ont gémi à la fin,
Là-bas, vers l'orient, la nuée assoupie
Se déchire soudain, et dans un grand fracas
Une main sort de terre en soulevant un chêne,
Et un pied se fait jour dans un tas de gravats,
Et la jambe le suit, bousculant la fontaine.
La Mort épouvantée cache entre ses deux bras
Sa hideuse figure que creusent les orbites.
Les scorpions, les crapauds, les serpents, les cobras
S'enfuient de tous côtés, loin des lieux qu'elle habite
............................Et le Fils de l'Homme vient.
La trompette a sonné dans le dernier matin.
Un murmure a couru sur la terre endormie :
Dans leurs trous les squelettes ont gémi à la fin,
Là-bas, vers l'orient, la nuée assoupie
Se déchire soudain, et dans un grand fracas
Une main sort de terre en soulevant un chêne,
Et un pied se fait jour dans un tas de gravats,
Et la jambe le suit, bousculant la fontaine.
La Mort épouvantée cache entre ses deux bras
Sa hideuse figure que creusent les orbites.
Les scorpions, les crapauds, les serpents, les cobras
S'enfuient de tous côtés, loin des lieux qu'elle habite
............................Et le Fils de l'Homme vient.